Lamahuana - Les aventures d'Elise et Hugues en Equateur

Lamahuana - Les aventures d'Elise et Hugues en Equateur

10 – Les français de l'étranger, un réseau précieux - épisode 1

Dans la droite ligne de l'article 9, nous allons vous présenter une suite de 4 articles (plus courts, comme promis) qui présentent tour à tour des personnes et/ou des institutions qui ont été et qui seront encore indispensables à notre voyage. Simplement, nous allons cette fois nous concentrer sur des français.e.s vivant en Equateur depuis plus ou moins longtemps et qui ont croisé notre chemin.

 

Au delà de simplement vous partager ce que l'on vit, les associations que nous allons présenter peuvent être utiles à toutes les personnes qui voyagent (comme l'est aussi le réseau des alliances françaises que nous avons présenté dans le précédent article), donc n'hésitez pas à partager ces informations à des gens que vous connaissez et qui s'apprêtent à partir, n'importe où dans le monde.

 

Bonne lecture !

 

France Volontaire

 

Nous avons déjà parlé de nos premiers pas en Equateur, pour les détails, vous pouvez relire l'article dédié à cette partie de l'aventure. La première personne à nous avoir tendu la main fut donc Laetitia, travaillant de France volontaire. Ce réseau de plus de 100 salariés présents à travers le monde a pour mission, notamment, d'accompagner les volontaires de tout types, dans tous les pays.

 

Lors de notre second passage (fin mars) à Quito pour la première exploration des méandres administratifs autour de nos Visas, c'est Laetitia qui nous a logé chaleureusement avec Jorge son coloc équatorien, jeune artiste musicien/producteur/professeur... de beaux moments partagés, de la musique, des longues discussions et une soirée dans un charmant bistrot tenu par une franco équatorienne !

 

C'est encore elle qui a pris quasiment une demi journée (en mai) avec sa directrice, Stefany, pour nous expliquer tous les détails des papiers nécessaires pour l'obtention des VISAS. Un exemple : Il a fallu faire rapatrier de France une copie « apostillée » (un tampon international qui permet d'identifier des documents officiels dans les pays signataires de la convention de La Haye) de nos antécédents judiciaires. Les papiers ont fait le voyage du tribunal judiciaire de Rennes à Quito, en passant par chez les parents d'Elise et ceux de Stefany, qui était en France à ce moment là, par courriers interposés. Le papier se retrouve sans encombre entre nos mains, mais ce n'est pas terminé. Il est nécessaire de le traduire par des personnes assermentées, le tout à 20 dollars par papiers. Nous n'avons que trois jours avant le rendez vous officiel au ministère, malheureusement c'est trop court et les réseaux habituels demandent une à deux semaines d'attente.. Stefany et Laetitia passent de longs moments au téléphone et par mail pour faire marcher le réseau afin de trouver une solution qui viendra sans tarder. Ce sera une amie de stefany, professeur de langues à l'université catholique de Quito, qui accepte de le faire pour un prix raisonnable et dans le temps imparti. Photos, scanner, rendez vous, prix, tout est résolu grâce à nos deux anges gardiennes.

Sachez que ce papier est l'un des 9 nécessaires à l'obtention du VISA, tous les autres sont à chercher dans des endroits différents, la plupart étant payants, le tout en espagnol, c'est vous dire l'aventure que ça a été.. Les informations claires sont difficiles à trouver, il a fallu recouper des bribes à droite à gauche, donc merci à elles. D'ailleurs, c'est désormais terminé, nous avons nos VISAS depuis deux semaines !

 

C'est encore elle qui a organisé une réunion avec d'autres volontaires français dans le pays afin de penser à la création d'un livret d'accueil destiné à toutes celles et ceux qui posent le pied en Equateur pour autre chose que des vacances. Il contiendra une présentation générale du pays, des détails sur la vie quotidienne (culture, nourriture, boisson, religion, santé, langues, logement, déplacements, sécurité...) mais aussi un ajout prévu pour chaque province, puisqu'il existe de nombreuses différences entre la cité andine de Riobamba, Quito la capitale rebelle, Guayaquil sur la côte, ou à Puyo aux portes de la forêt amazonienne.. La préparation de ce livret est l'occasion de rencontrer plusieurs autres jeunes volontaires, avec des missions, des temporalités, des histoires différentes. Une vraie richesse, nous gardons contact avec plusieurs d'entre eux, au cas où (voir épisode 2).

 

Ainsi, au cours de notre année en Equateur, France volontaire est un interlocuteur privilégié pour toute question administrative ou pratique mais pas que.. Deux fois par an, ils organisent des rencontres inter-volontaires en rassemblant la centaine de jeunes français.e.s engagé.e.s dans le pays pour une ou deux journées d'échanges, de formations et de fête. La prochaine est en Juin, on vous en reparlera !

 

On vous embrasse toutes et tous bien fort, n'hésitez pas à nous donner des nouvelles de la France via Facebook ou par mail !

 

Fraternellement

 

Elise et Hugues



22/05/2019
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